Compte-rendu des élèves de 3ème du collège Claude Tillier :
- MANIPULATION
- MARQUAGE
La manipulation des œuvres doit
se faire avec beaucoup de précaution et suivant des règles strictes.
La première chose à faire c’est
de mettre des gants pour protéger les œuvres mais aussi les mains des agents
qui les manipulent (gants en cuir, en tissu ou en nitrile selon les usages).
Pour le déplacement ou la
manipulation il convient de ne jamais prendre les œuvres par les parties les
plus fragiles (par exemple le bras d’une statue, l’anse d’une coupe), de
toujours tenir les objets à deux mains (une en dessous et une sur le côté), de
toujours transporter une peinture avec la face vers soi. Les objets les plus
lourds doivent être déplacés à plusieurs ou à l’aide d’outils adaptés.
Enfin avant chaque déplacement il
faut s’assurer que le parcours est dégagé (les portes ouvertes, les couloirs
non encombrés) et que le lieu de destination est prêt à recevoir l’œuvre
(socle, vitrines, étagères ou sol recouvert d’un film de mousse protecteur).
Le marquage des objets et des œuvres
est obligatoire dans les musées de France. L’intérêt est d’abord de rendre l’identification
des œuvres plus facile dans le musée lui-même puisqu’à chaque n° correspond une
notice intégrée au registre d’inventaire. Il permet ensuite de reconnaître
immédiatement le propriétaire en cas de prêt pour des expositions ou de vol.
![]() |
Application d'une couche de vernis paraloïd® |
Le n° d’inventaire commence
toujours au musée de la Loire par CO (pour Cosne), vient ensuite la
classification par domaines (P pour peinture par exemple), l’année d’entrée
dans les collections, puis le n° de lot dans l’ordre chronologique et enfin le
n° d’objet.
![]() |
Marquage à l'encre de chine sur paraloïd® |
Le marquage doit être
infalsifiable mais aussi respecter l’intégrité de l’œuvre (une sorte de vernis
permet de protéger les surface du marquage à l’encre de chine). Il s’adapte aux
matériaux et est proportionné aux dimensions de l’œuvre. Il est également
reproduit sur tous les éléments qui constituent l’œuvre (le châssis et le cadre
pour un tableau par exemple). Enfin il se positionne à un endroit immédiatement
identifiable par les agents du musée, discret pour ne pas être visible du
visiteur et loin des zones où il pourrait être effacé par frottement (sous la
base d’une statue par exemple).