mercredi 28 novembre 2012

LES PROFESSIONNELS DU CHANTIER

Interview par les élèves de CM1 de l'école Franc-Nohain :

LA RESTAURATRICE DE PEINTURES
Vélia Dahan en pleine démonstration devant les élèves


- En quoi consiste votre métier ?

Mon métier consiste dans un premier temps à réaliser les constats d’état des peintures qui me sont confiées. J’identifie précisément les parties abîmées et effectue ensuite les stabilisations ou restaurations adaptées.



- Quelles études faut-il faire pour être restaurateur ?

Il faut déjà passer son bac puis faire de l’histoire de l’art et des sciences avant d’entrer dans une école de restauration. Il n’y en a que quatre reconnues par les musées de France : l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Tours, l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon, l’Institut National du Patrimoine et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.



- Quels sont les horaires d’une journée de travail ?

Cela dépend de l’activité et des projets sur lesquels je travaille. Je m’adapte aux horaires de mes clients et surtout je rentabilise au maximum mes déplacements dans la France entière.



- Avec qui travaillez-vous ?

Seule la plupart du temps. Je suis indépendante, mais je m’associe aussi avec des collègues sur les très grands formats ou sur des problèmes spécifiques que je ne maîtrise pas. Je travaille avec d’autres restaurateurs, des conservateurs de musées, des régisseurs, le plus souvent dans les musées mais aussi dans les églises.



- Avec quels outils travaillez-vous ?

Le plus souvent j’utilise des gants pour manipuler les œuvres ou les produits chimiques et des lunettes grossissantes ou une loupe pour mieux voir. Pour le nettoyage j’ai besoin d’un aspirateur à filtration absolue (qui ne recrache pas de poussière) et de brosses par exemple en poil de chèvre. Pour la  restauration, j’utilise différentes tailles de pinceaux, différentes colles et mastics réversibles.



- Qu’est-ce qui peut abîmer les tableaux ? Comment les répares-tu ?

Les tableaux sont abîmés par les rayons ultraviolets du soleil, par l’humidité, la chaleur, les insectes, les moisissures, la poussière mais aussi par des mauvaises manipulations.

Pour tuer les larves d’insectes on utilise l’anoxie : on place le tableau dans une poche et on enlève l’air pour faire mourir les vers.

J’utilise des sortes de pansements pour éviter que la peinture ne s’écaille. Quand il faut restaurer, je recolle les écailles, rebouche les trous avec du mastic spécial et remet de la peinture mais je dois faire en sorte que ce que j’ai fait s’enlève facilement et reste discret.


- Aimez-vous votre métier ?

Oui vraiment car je travaille sur des peintures parfois extraordinaires, dans des lieux parfois très étonnants (en haut des échafaudages) et avec des gens toujours différents. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer même si parfois, sur les tableaux très grands et très abîmés, le travail est long et répétitif.
 
 

LES DOMAINES DE CLASSEMENT

Compte-rendu des élèves de 3ème du collège Claude Tillier : 


- ARTS DÉCORATIFS


C’est un domaine très vaste qui englobe des œuvres et des objets très variés, réalisés dans des matériaux très différents. Il s’agit d’objets qui possèdent à la fois une fonction utilitaire et décorative.

Dans ce grand domaine sont répertoriés les céramiques (faïence de Nevers ou de Gien, grès de Puisaye, etc.), la dinanderie qui désigne la fabrication de vaisselle à partir de feuilles de métal (plats, assiettes en étain par exemple), les objets domestiques, utilisés au quotidien (instruments de musique, lorgnettes de théâtre, salières de table, boîtes à bijoux, bibelots…), la numismatique (pièces, monnaies) ou la phaléristique (médailles) et les militaria (armes d’attaque ou de défense, armes de poing ou d’épaule, armes blanches ou armes à feu).



Bénitier, milieu du XVIIIème siècle

Faïence de grand feu – Nevers – 20 x 8 cm

Musée de la Loire – COF 940.1.37

Legs Leblanc de la Caudrie














Ce bénitier est facilement identifiable grâce à la couleur orangée de la terre, l’émail blanc, la polychromie  (utilisation de plusieurs couleurs) et la décoration réalisée à la main : c’est de la faïence de Nevers. Il est percé de trous pour le fixer sur un mur et était utilisé pour conserver de l’eau bénite à la maison.

La scène principale représente un Christ en croix très naïf tandis que le reste de la décoration est essentiellement florale et géométrique.



Petite sirène, XIXème ou XXème siècle

Ivoire et bois – 9,2 cm

Musée de la Loire – COI 970.1.130

Legs Loiseau 1970











Cette statuette composée de deux parties qui s’emboîtent est un mystère ! On ignore à ce jour son usage et son origine.

Elle représente une sirène mi-femme, mi-poisson avec une queue recourbée munie d’écailles. Le travail de sculpture est d’une très grande finesse, laissant apparaître les moindres détails de la chevelure, du visage ou du corps. Elle tient dans sa main droite un coquillage contre son ventre et porte d’un air songeur sa main gauche à son visage.

Son ventre proéminent nous fait penser à la représentation d’une maternité ou d’une déesse de la fécondité ? Peut-être est-ce aussi Vénus ou Aphrodite ?


lundi 19 novembre 2012

Etape 2 – séance 3 et 4 : ARTS DÉCORATIFS

Mardi 23 octobre et jeudi 15 novembre 2012
Classe de CM1 - Ecole Franc-Nohain

« J’écoute, je découvre »
OPÉRATIONS DU CHANTIER
Les élèves apprennent à réaliser un constat d'état et comprennent la différence entre stabilisation et restauration.
 
 

« Je questionne »
PROFESSIONNELS DE MUSÉE
Les élèves rencontrent une restauratrice de peintures, Vélia Dahan.
 
 
 

Etape 2 - séance 3 : ARTS DÉCORATIFS

Jeudi 15 novembre 2012

Classe de 3ème – Collège Claude Tillier

« J’écoute, je découvre »
OPÉRATIONS DU CHANTIER
Les élèves apprennent à réaliser un constat d'état et comprennent la différence entre stabilisation et restauration.
 
 
 

« Je questionne »
PROFESSIONNELS DE MUSÉE
Les élèves rencontrent une restauratrice de peintures, Vélia Dahan.