vendredi 29 mars 2013

LES PROFESSIONNELS DU CHANTIER

Interview par les élèves de CM1 de l'école Franc-Nohain :

LA TECHNICIENNE DE MARQUAGE
Céline Neau pendant l'interview des élèves
-  Quel est votre parcours d’études ?
Il n’y a pas de parcours idéal. Il y a des écoles du patrimoine, des concours aussi. Pour le marquage j’ai suivi des formations données par des restaurateurs spécialisés pour apprendre comme vous aujourd’hui les différentes techniques qui s’adaptent aux différents matériaux.

- En quoi consiste votre métier ?
Il consiste à marquer les numéros d’inventaire sur les œuvres, parfois j’aide aussi mes collègues à faire par exemple le dépoussiérage des œuvres. Je dois adapter le marquage aux matériaux, à la forme et à la taille des objets. Il faut aussi réfléchir au meilleur endroit : celui que le public ne voit pas, celui qui ne s’effacera pas lorsqu’on manipule l’objet…

- En quoi le marquage des œuvres est-il utile ?
Il est indispensable dans les musées de France car il permet de tenir à jour l’inventaire du musée (le registre ou la base informatique), de retrouver facilement les objets dans les réserves et de les classer par familles (domaines). Il sert aussi à identifier immédiatement le propriétaire en cas de vol ou de prêt pour des expositions. Il permet enfin d’associer des oeuvres qui sont proches, par exemple : une tasse et sa soucoupe.

- Avec quels outils travaillez-vous ?
J’ai besoin d’abord de mettre des gants pour manipuler les œuvres et d’une blouse. Ensuite j’utilise un pinceau pour appliquer une sorte de vernis (le regalrez® ou le paraloïd®) sur lequel je marquerai le numéro d’inventaire. J’écris enfin les numéros avec un stylo à encre de chine (qui ne s’efface pas) et à pointe très fine. Une fois que le numéro est bien sec je remets une couche de regalrez® pour le protéger et éviter qu’il ne s’efface.

- Avec qui travaillez-vous ?
Je travaille avec mes collègues du musée et en particulier Julien, le régisseur que vous avez déjà rencontré.  Je travaille aussi avec les restaurateurs et les agents techniques.

- Votre métier vous plaît-il ? Est-il difficile ?
Ah oui bien sur, mais c’est parfois difficile car je n’ai pas le droit à l’erreur et les objets sont très différents. C’est une grosse responsabilité, il faut être tout le temps concentré mais avec le temps on s’habitue. J’aime beaucoup manipuler des objets très variés, c’est chaque jour différent…

 
 

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